LES PETITS CALCULS HORAIRES DE LA MAIRIE DU PRADET

Lors du conseil municipal du 20 août 2015, Cécile Gomez (adjointe à l'éducation) annonçait que les tarifs des garderies seraient désormais calculés de manière horaire et non plus journalière. "On ne peut pas parler d'augmentation", assurait-elle et elle ajoutait que ces nouveaux tarifs étaient calculés "au plus juste pour être le plus correct possible pour les familles" et que c'était "un système PLUS JUSTE ET PLUS ÉQUITABLE puisqu'en fait chacun va payer par rapport à ce qu'il a consommé". Or, ce que je sais de mon cas personnel, en cette fin d'année scolaire, c'est que, sans avoir "consommé" plus, ça me coûte quasiment LE DOUBLE : l'année dernière je payais dans les 40 euros par mois, cette année je paye autour de 70 euros. Pourquoi cette augmentation ? C'est très simple : parce que je mets mon enfant un peu trop souvent à la garderie. Et oui, avec le nouveau système, c'est moins cher qu'avant… seulement quand on met son enfant le moins possible ! Pourtant, je peux vous dire que, sachant que toute heure commencée est due, il m'arrive de courir comme un dératé vers le portail pour ne pas dépasser l'heure fatale. Franchement, est-ce que c'est sérieux ? Ca donne l'impression qu'on parque nos enfants comme des voitures avec tarif horaire… et amende en cas de retard. Pauvre service public pradétan : non seulement il est de plus en plus payant, mais en plus le voilà complètement DÉNATURÉ avec ce fonctionnement de commerçant qui prend les usagers pour des consommateurs (mais sans tarif dégressif). Enfin, maintenant qu'elle a mis en place son tarif horaire, la mairie y ajoute une heure : les TAP (Temps d'Activité Périscolaire) jusqu'alors gratuits, sont devenus PAYANTS dès la rentrée 2015. Mais mais mais… comment cela se fait-il, alors que la mairie a reçu pour les TAP des aides de l'Etat (de l'ordre de 50 euros par enfant et par an) et des aides de la CAF ?
RECEVOIR DES SUBVENTIONS ET AUGMENTER LES TARIFS… un beau calcul peut-être, mais sûrement pas "le plus correct pour les familles".
Benoît Jahan