vendredi 27 février 2015

COMMUNIQUE DE L'ASSOCIATION DES AMIS DE L'ECOLE JEAN JAURES

Monsieur le maire du Pradet, en date du 10 février vous avez publié sur votre page fb le texte suivant : "Des sombres individus viennent coller des logos jaunes couverts d’insultes jusque sur mon portail. L’anonymat qui accompagne leur lâcheté permet beaucoup de choses. En 1940, c'était l'étoile qui était jaune." Ce message, vous l'avez copié-collé à plusieurs reprise sur les pages Ecole Jean Jaurès Le Pradet et On ne la ferme pas, insinuant par là que nous étions les responsables de cet acte. Par ailleurs votre épouse et votre adjointe au tourisme ont déposé une plainte en communiquant à la police nationale les noms de quatre de nos membres ayant fait l’objet d'un relevé d'identité par un agent de la mairie alors qu'ils rendaient hommage à l'école Jean Jaurès en accrochant des dessins, des messages et des cœurs sur ses grilles le 18 janvier 2015.
Convoqués par la police nationale de La Garde le 19 février 2015, ces quatre défenseurs de l'école Jean Jaurès ont appris que la plainte concernait des excréments déposés dans la boîte aux lettres de Mme Bonnal, votre adjointe au tourisme, et un autocollant de petite taille, de couleur jaune portant l'inscription "Stassinos menteur" collé sur votre portail. Le jour même, une demi-heure après leur audition, ils ont été blanchis des insinuations mensongères portées contre eux et le dossier a été classé sans suite.
Malgré cela, vous continuez à venir accuser les membres de l'Association en recollant votre message initial sur la page Ecole Jean Jaurès.
Monsieur le maire, la plainte déposée par votre épouse et votre adjointe ne nous concerne pas. Cessez donc de nous accuser : la justice s'est prononcée à notre sujet.
Veuillez également demander à vos amis et partisans, qu’on peut comprendre scandalisés par les faits tels que vous les décrivez (vous allez jusqu'à faire allusion à la Shoah !), de cesser de nous calomnier en racontant des mensonges à propos de ces actes et en essayant de nous les attribuer. Dites-leur la vérité telle que les plaignantes l’ont dite à la police. Et demandez en particulier à l'auteur du texte publié par la page fb "Blason Le Pradet" sur laquelle vous êtes inscrit, de le supprimer ou de le modifier. Il accuse en effet les membres de l’Association des Amis de l'école Jean Jaurès d'avoir "attaqué" et "vandalisé" votre domicile et diffame expressément quatre de nos adhérents qui, selon lui, n’ont pu être convoqués à la police que parce qu’ils seraient « déjà fichés pour des actes de vandalisme ».
Enfin, nous attirons votre attention sur l'utilisation tendancieuse qui est faite du blason de notre commune à travers cette page fb. Nous ne pensons pas que le blason du Pradet puisse être employé à des fins partisanes et dans le cas présent pour la calomnie.
De toute façon, ce n’est pas ainsi que vous allez redorer le vôtre.

mardi 24 février 2015

CALMOS STASSINOS !

              Suite à une plainte contre X déposée par la femme du maire, Mme Stassinos, et par son adjointe au tourisme, Mme Bonnal, j'ai été convoqué au commissariat de police de La Garde ainsi que Mmes Marie Bertinchamps, Thérèse Fernique (lire son témoignage sur Facebook Ecole Jean Jaurès Le Pradet), et M. Valere Pozzo di Borgo, qui avaient, comme moi, fait l'objet d'une vérification d'identité par un agent municipal devant l'école Jean Jaurès le dimanche 18 janvier 2015.
            Au cours de cette audition, le jeudi 19 février à 9 h 30, les officiers de police judiciaire nous ont informés qu'ils enquêtaient sur une "affaire d'injure publique, un délit de diffamation envers un fonctionnaire, un dépositaire de l'autorité publique ou un citoyen chargé d'un service public par parole, écrit ou image ou moyen de communication au public par voie électronique passible d'une amende de 45 000 €".
            Nous nous sommes bien sûr expliqués sur nos activités de défenseurs de l'école Jean Jaurès face à la politique de la municipalité : le dimanche 18 janvier, nous avons bien accroché des dessins d'enfants, des cœurs, des messages sur les grilles de l'école Jean Jaurès pour rendre hommage à cette école centenaire et pour exprimer notre opposition à sa fermeture. Notre action à cet endroit n'était pas la première. Elle avait été précédée par bien d’autres depuis mai 2014, rassemblant de nombreux Pradétans, accompagnés de leurs enfants, devant les grilles de leur école, toujours dans la paix et le calme.
            En conclusion, face aux policiers, nous avons réaffirmé notre droit de venir nous exprimer librement sur un lieu de mémoire, à l’endroit même où nous entendons témoigner notre attachement.
            Mais quel rapport y a-t-il entre les faits visés par cette plainte contre X et l'école Jean Jaurès ? Aucun, hormis la volonté d'une mairie qui, après avoir fermé l'école centenaire de la commune, veut non seulement faire disparaître jusqu’à sa mémoire mais aussi museler définitivement ses défenseurs.
            Il est en effet très étonnant que quatre parents d'élèves, actifs dans la défense d'une école et usant simplement de leurs droits de citoyens, soient convoqués suite à un dépôt de plainte contre X pour injure publique et diffamation. Leurs noms ne sont pas arrivés par hasard à la police judiciaire : seul le maire, chef de la police municipale, a pu, suite aux relevés d'identité effectués par l'agent municipal un mois plus tôt, les lui communiquer.
            M. Stassinos croit-il que nous soyons dupes ? Il ne peut pas dire qu’il n’est pour rien dans cette affaire puisqu’il a favorisé le dépôt de plainte de sa femme et de son adjointe en fournissant nos noms. A elles d’apprécier le rôle qu’elles jouent dans cette affaire. Mais lui, croit-il que la police nationale est à son service ? Veut-il, après avoir fermé Jaurès, que nous fermions notre gueule ? Veut-il, après avoir cassé une école publique, casser ceux qui la défendent ? Qui croit-il intimider par ces procédés d'un autre âge ? Imagine-t-il que son mandat de maire l’autorise à supprimer la liberté d'expression, dont il a fait à propos des attentats contre Charlie-Hebdo, un hypocrite éloge, après l'avoir qualifiée au Pradet de « pollution visuelle » ?
      M. le maire, ce qui s’est passé là est très grave. Pour ma part, c’est la deuxième fois que vous vous voulez m’empêcher de m’exprimer en me dénonçant aux autorités : la première fois en 2014 auprès de l’Education nationale et cette fois-ci auprès de la police. Mais, contrairement à ce que vous semblez croire, elle n’est pas non plus à la botte d’un nouvel élu à qui son petit pouvoir monte à la tête. Les fonctionnaires travaillent en droit et en toute objectivité : après transmission du procès verbal de notre audition par les quatre officiers chargés de nous interroger, il n'a pas fallu une demi-heure au magistrat chargé de l'affaire pour classer ce dossier sans suite.
            Stassinos, il faut vous calmer. Apprenez vos responsabilités. Occupez-vous des charges qui vous incombent, et cessez vos insinuations malveillantes sur nos pages. Respectez la magistrature publique à laquelle vous avez été élu et n’imaginez pas un seul instant que vous pourrez bâillonner vos administrés en faisant porter plainte contre eux.
          Car bien sûr, quoi que vous puissiez fomenter, ils continueront à venir honorer la mémoire de l'école Jean Jaurès et à exprimer librement sur ses grilles leur opposition à votre politique.
            Et moi je continuerai à dessiner sur cette page toutes les fois que j'en aurai envie et que j'en ressentirai la nécessité face à vos basses œuvres.
            Cela s’appelle la démocratie. Il va falloir vous y faire.
Benoît Jahan




Réouverture définitivement provisoire...

Il s'est passé beaucoup de choses depuis début janvier... mais c'était sur Facebook (voir lien ci-contre). Réouverture imminente.