vendredi 10 novembre 2017

CA L'AFFICHE MAL (2)


En ce moment, la municipalité du Pradet mène un projet de révision du Plan Local de Publicité, entraînant une enquête publique (jusqu'au 10 novembre). Sur le site de la mairie, on peut lire qu'elle "conduit actuellement une réflexion sur la publicité extérieure dans une optique de protection et d’amélioration du cadre de vie » (site internet de la mairie : http://www.le-pradet.fr/urban…/reglement-local-de-publicite/). La réflexion n'est pas finie, mais les conclusions sont déjà là : 16 beaux panneaux Decaux (+ 1 écran numérique sur la place) qui effectivement vont bien améliorer notre cadre de vie, jour et nuit !

DERNIER JOUR POUR PARTICIPER A L’ENQUÊTE PUBLIQUE !


Aujourd’hui (vendredi 3 novembre) se termine l’enquête publique sur la modification du PLU pour permettre la démolition de PLUSIEURS bâtiments de l’école Jean Jaurès, l’abattage et la mise en danger d’arbres centenaires, et la construction d’un horrible bâtiment surdimensionné dénaturant les lieux, et dégradant le patrimoine de notre ville.
Bref, on est loin des mensonges et des euphémismes d’Hervé Stassinos qui dans Var Matin, parlait d’un seul bâtiment démoli… et d’« une petite faiblesse juridique » concernant les permis de démolition !
ENVOYEZ VOTRE AVIS à l’adresse mail suivante : urbanisme@le-pradet.fr

CA L’AFFICHE MAL !


Vous avez certainement croisé au Pradet ces affiches jaunes dispersées un peu partout et n’importe comment dans la ville, annonçant deux enquêtes publiques en cours ( l’une portant sur la modification du PLU pour permettre la construction d’un bâtiment dans la cour de l’école Jean Jaurès, l’autre sur la révision du règlement local de publicité… !). Vous vous êtes peut-être dit que la municipalité avait tous les droits en matière d’affichage et que ces publications disposées de façon anarchique sur des poteaux d’éclairage ou de signalisation échappaient à toute règlementation. Eh bien non ! Le régime juridique de l'affichage pour les enquêtes publiques est prévu à l'article R 123 - 11 du code de l'environnement par voie de presse et d'affichage sur les panneaux administratifs officiels de la mairie et sur ou à proximité des lieux concernés. Il a pour objet d'empêcher l'opacité des projets architecturaux MAIS N’AUTORISE PAS POUR AUTANT « d’apposer des placards, papillons, affiches ou marquages sur les signaux réglementaires et leurs supports ainsi que sur tous autres équipements intéressant la circulation routière. Cette interdiction s'applique également sur les plantations, les trottoirs, les chaussées et d'une manière générale sur tous les ouvrages situés dans les emprises du domaine routier ou surplombant celui-ci" (article 418 - 3 du code de la route). Les cirques sont souvent verbalisés sur la base de cet article par les communes qui ne tolèrent pas leurs campagnes d'affichage excessif.
Qui est chargé de faire respecter cette règlementation ? Le maire. L'amende est celle prévue pour les contraventions de cinquième classe (1500 €) versée pour partie au bugdet de la communne concernée pour "financer des opérations destinées à améliorer les transports en commun et la circulation" (art L 2234 - 24 du code général des impôts).
Au Pradet, c'est le cirque aussi : l 'afficheur sauvage doit se verbaliser lui-même, payer l'amende prévue et la faire apparaître en recettes sur le budget municipal.








SPECIAL HALLOWEEN


En direct de nos ateliers, une création Halloween locale...

PREMIERE MANIFESTATION CONTRE L'IMPLANTATION DU CONSERVATOIRE DANS LA COUR DE L'ECOLE JEAN JAURES


Nous étions là devant l'école, puis avons marché vers l'ancienne cave vinicole, pour montrer au maire le chemin vers la raison. Peu avant, nous avons expérimenté le stationnement à proximité de l'école un samedi matin (le conservatoire est ouvert en période scolaire dans ce créneau) : complet partout (voir photos).
Et n'oubliez pas la pétition : https://www.change.org/p/ncejj


« POLLUTION VISUELLE »


C’est ainsi qu’Hervé Stassinos avait qualifié les panneaux d’expression libre, et avait justifié leur suppression… Aujourd’hui l’indignation écologique et esthétique du maire semble être retombée, puisqu’IL INSTALLE AU PRADET 16 PANNEAUX DE PUBLICITÉ DECAUX, dégradant un peu plus notre environnement.






NON AU BLOCKHAUS DE M. STASSINOS !


Dites le fort :
- sur le registre urbanisme@le-pradet.fr (ou par courrier, ou en vous déplaçant en mairie, voir modalité sur cette page)
- en signant la pétition : https://www.change.org/p/ncejj
C'est le moment ou jamais de faire entendre votre voix !

"DONNEZ VOTRE AVIS"... MAIS PAS TROP !


La page facebook de la ville du Pradet, après avoir invité les Pradétans à s'exprimer sur le registre d'enquête publique portant sur le projet de blockhaus dans l'école Jean Jaurès, CENSURE certains commentaires, notamment la belle lettre ouverte publiée par Le Pradet Insoumis. Mais de quoi ont-ils peur, puisque de toute façon, selon les propres mots d'Hervé Stassinos dans Var Matin, "ON LE FERA QUAND MÊME" ?

LE PRADET - CONSTRUCTION D'UN BLOCKHAUS DANS LA COUR DE L'ECOLE JEAN JAURES ...


EN QUÊTE DE PUBLIC...
Des dizaines de commentaires du maire sur les deux dernières publications de la page facebook "Ville du Pradet" parlant de l'enquête publique et du "Pôle culturel" ! On perçoit une certaine fébrilité, non ?
https://www.facebook.com/lepradet/

EXCES DE PROPAGANDE...


La municipalité du Pradet se lance dans une propagande forcenée pour le pôle culturel de M. Stassinos : brochures distribuées aux enfants, affiches dans divers lieux publics, et sur internet comme cette étrange publication où tout est déjà construit, installé, et "dorénavant ouvert"... alors même qu'une consultation publique est en cours ! C'est pour le moins indélicat vis à vis des Pradétans qui, à grand renfort de publicités, sont invités à "donner leur avis" !