jeudi 29 décembre 2016

M. STASSINOS RAPPELÉ A L'ORDRE PAR LE LÉGISLATEUR

N'importe quel enfant de France connaît les principes fondamentaux de la République : liberté, égalité, fraternité, laïcité, etc. Il sait que toute pratique discriminatoire est interdite par la loi : en fonction des origines ethniques, des opinions politiques, de l'appartenance syndicale, du sexe, des croyances religieuses, de la situation professionnelle, de la condition sociale, etc.
Tout le monde sait cela en France.
Sauf M. Stassinos.
Le maire du Pradet, premier magistrat de la commune, chargé de faire respecter la loi, rédige ainsi le 1er septembre 2015 le texte du "Règlement et tarif des restaurants scolaires des écoles du Pradet": "PAR ORDRE DE PRIORITÉ, SERONT ADMIS AU RESTAURANT SCOLAIRE LES ENFANTS DONT LES DEUX PARENTS ET/OU RESPONSABLES (OU LE PARENT ISOLÉ) TRAVAILLENT".
Au Pradet, les enfants des chômeurs passent donc après les autres parce que leurs parents sont victimes de la situation économique.
Malgré les remarques qui lui ont été faites à ce sujet, M. Stassinos s'est obstiné. Il n'a pas modifié son règlement. Il le justifie par une de ses dispositions établissant que c'est "la capacité d'accueil des réfectoires" qui détermine "le nombre d'élèves pouvant bénéficier de la restauration scolaire" (effectivement, depuis qu'il a fermé l'école Jaurès, et donc sa cantine, il n'y a plus assez de places dans les deux autres). Il fait donc supporter aux chômeurs les conséquences de ses décisions irréfléchies.
M. le maire du Pradet n'est malheureusement pas le seul à avoir une vision erronée et détestable du service public. De nombreux maires ignorent (volontairement ou non) les grands principes de la République Française et croient qu'ils n'ont pas à adapter la capacité des locaux au nombre d'élèves (M. Ménard, maire de Béziers, en est un triste exemple).
Régulièrement, le législateur est donc obligé de les rappeler à l'ordre. C'est ce qu'il a fait le 22 décembre dernier en votant la loi Egalité et Citoyenneté qui dispose de façon très claire : "L’INSCRIPTION A LA CANTINE DES ECOLES PRIMAIRES, LORSQUE CE SERVICE EXISTE, EST UN DROIT POUR TOUS LES ENFANTS SCOLARISÉS. IL NE PEUT ETRE ÉTABLI AUCUNE DISCRIMINATION SELON LEUR SITUATION OU CELLE DE LEUR FAMILLE" (Art. L. 131-13. du code de l'éducation).
Elève Stassinos, revoyez votre copie.


mercredi 28 décembre 2016

LE PRADET : LA FÊTE EST FINIE.

— Tonton, on va au parc, on aimerait bien refaire de la luge, et le circuit sur la place !
— Non mes enfants, on est le 25 décembre, et c'est fini, je suis passé ce matin sur la place et tout était remballé après l'arrivée du père Noël.
— Mais tonton tu nous avais dit que ça durait jusqu'au 31 décembre et qu'on appelait ça les fêtes de fin d'année !
— Oui mais c'est parce que je me suis laissé abuser par la couverture du dépliant de la municipalité où c'est marqué "du 1er au 31 décembre" mais c'est sûrement une présentation non contractuelle parce que quand on lit à l'intérieur on comprend que ça ne dure pas un mois mais en fait une semaine.
— Qu'est-ce que ça veut dire "présentation non contractuelle", tonton ?
— C'est quand on fait de belles promesses et qu'en même temps on s'autorise à ne pas les respecter.
— C'est comme en politique, hein tonton ?

dimanche 25 décembre 2016

PRÉSERVONS LE PRADET QU'ON AIME !


Au Pradet, il y a la mer... les plages... le soleil... mais il y a aussi LA CAMPAGNE ! Elle existe encore du côté de la Cibonne, du chemin des Bernards, ou encore du chemin des Clapiers. Et surtout elle existe aux Jardins de la Pauline, site agricole unique, exploité jusqu'à peu par une association de réinsertion. Lors du dernier conseil municipal, la mairie du Pradet a décidé, sans demander l'avis des Pradétans, de transformer ce site en un lieu de jeux pour enfants. Il est révoltant qu'en tant que décideur local, la mairie ne mette pas tout en œuvre pour préserver cette particularité exceptionnelle, ne saisisse pas l'occasion pour valoriser son territoire en respectant son histoire et ses particularité, tout en promouvant une nouvelle activité agricole de circuit court qui se développe pourtant en France. Nous ne pouvons qu'exprimer, encore une fois, notre indignation face à un projet décidé sans concertation, voté au dernier conseil municipal sans aucune précision et sans y associer les Pradétans... un projet qui n'a pas d'ambition, pas de vision pour l'avenir, se contentant de transformer un lieu d'activité humaine valorisant un territoire et ses échanges humains, en une surface de loisir indifférenciée. Un projet qui va supprimer une terre agricole de plus de 2 hectares ! Le Pradet mérite mieux que ça ! PARTAGEZ ET SIGNEZ LA PETITION ! MERCI !

La pétition

mardi 20 décembre 2016

AUX ECOLES DU PRADET, PAS DE REPAS DE NOEL POUR LES ENFANTS DE CHOMEURS...

Au lieu de jouer au père Noël à peu de frais, monsieur le maire du Pradet ferait mieux d'assurer l'égalité de tous les enfants dans l'accès à la restauration scolaire. Il est scandaleux, et d'ailleurs illégal, que la mairie instaure une discrimination à l'encontre des enfants dont un parent est au chômage.

lundi 19 décembre 2016

Double peine

Encore une conséquence de la fermeture de l'école primaire Jean Jaurès par M. Stassinos : faute de places suffisantes, la mairie filtre l'accès des élèves à la cantine, instaurant une sélection par la situation professionnelle des parents. Une pratique tout simplement discriminatoire.

mercredi 14 décembre 2016

SÉCURITÉ AUX ABORDS DES ÉCOLES (3)

On comprend mieux pourquoi M. Stassinos a décrété l'ÉTAT D'URGENCE PATISSIERE, en interdisant la vente de gâteaux par les parents d'élèves devant les écoles : outre que cela empêche la convivialité de s'exprimer, que cela amoindrit les finances des associations de parents, qui auront des difficultés à organiser les kermesses de fin d'année, ou à alimenter la solidarité, cela permet d'empêcher certains terroristes de l'opposition municipale de sévir...

mardi 13 décembre 2016

SÉCURITÉ AUX ABORDS DES ÉCOLES (2) : LES PARENTS SONT TROP GOURMANDS !


Dans LE PRADET MAGAZINE de septembre 2016, M. Stassinos affirmait : "Dans les écoles, la rentrée 2016 est marquée par un accroissement des mesures de sécurité aux abords des établissements scolaires" (p.3). Qu'a donc fait notre maire pour lutter contre la menace terroriste devant les écoles? Il a décrété l'état d'URGENCE PATISSIERE : l'interdiction des ventes de gâteaux, pour éviter les attroupements de parents trop gourmands. Une mesure d'une grande efficacité : tout le monde sait que les parents se déplacent en meute deux fois par jour jusqu'aux écoles pour s'empiffrer de confiseries ! Ce problème réglé, notre censeur municipal en chef, grand pourvoyeur d'arrêtés d'interdiction et de fermeture, a refusé de prendre la seule décision efficace pour échelonner les entrées et sorties et favoriser la fluidité : LA GRATUITÉ DU PÉRISCOLAIRE. Demandée par les représentants des parents d'élèves des écoles primaires Sandro, la mesure ne sera pas mise en place. Dans un courrier datant du 20 septembre 2016, Mme Gomez, adjointe à l'éducation, a complètement ignoré cette demande, et a clairement signifié aux parents d'aller se faire voir ailleurs en leur proposant d'installer les ventes à l'Espace des Arts. Et pourquoi pas à la Diligence aussi ? Enfin, lors du conseil d'école de l'élémentaire Sandro, le 18 octobre 2016, Mme Gomez encore, sollicitée à nouveau sur cette question du périscolaire gratuit, a opposé une fin de non recevoir, avec un raisonnement d'une logique imparable : "Il est impossible de ne pas faire payer les parents puisqu'il faut payer le soir l'ODEL et le matin les agents de la mairie". Sic ! Et oui, quand il faut payer, il faut payer, et ceux qui doivent payer payeront. Mais euh… et la gratuité du service public dans tout ça ?
Un lointain souvenir.


dimanche 11 décembre 2016

Un Pradet Pour Tous : l'union fait la force.

L'AG Extraordinaire de ce jour a voté à la majorité l'autorisation pour les élus de l'opposition au conseil municipal de créer un nouveau groupe d'opposition mené par Frédéric Fiore baptisé Un Pradet Pour Tous.