lundi 20 octobre 2014

Monsieur le maire, écoutez Mme Gomez !

En clôture du conseil municipal du 20 juin 2014, Mme Cécile Gomez répond à M. Fréféric Fiore, élu de l'opposition, à propos de l'avenir de l'école Jean Jaurès. Vous pouvez écouter son intervention ici (3 premières minutes) :

 http://www.le-pradet.fr/IMG/mp3/15_-_questions_diverses_cloture_du_conseil_municipal_du_20_juin_2014.mp3

Nous vous transcrivons ci-dessous son intervention :

"Comme nous l'avons déjà communiqué, d'abord l'école Jean Jaurès ne ferme pas. Les locaux seront inaccessibles pour cette année scolaire pour raison de travaux de désamiantage du bâtiment qui se trouve dans la cour, la totalité des élèves de Jean Jaurès seront hébergés dans l'école Sandro. Nous avons appris aujourd'hui qu'il n'y avait aucune fermeture de classe prévue par l'Education Nationale à la rentrée prochaine, c'est plutôt une bonne nouvelle pour les élèves de la commune qui vont encore bénéficier pour cette année d'effectifs allégés dans toutes les classes et dans toutes les écoles. Donc pour l'instant nous mettons tout en œuvre pour la rentrée, pour que l'accueil des élèves de Jean Jaurès dans les locaux de Sandro se passe pour le mieux pour tous les élèves. Les locaux sont suffisants pour accueillir la totalité des élèves de Jaurès. L'école a été conçue pour accueillir la totalité des élèves donc il n'y aura aucun souci pour les accueillir autant dans la cour que dans la cantine, que dans la garderie périscolaire. Concernant l'avenir des locaux, comme nous l'avons aussi communiqué, nous prévoyons dès l'automne de mettre en place une commission extra-municipale pour réfléchir ensemble en concertation sur l'avenir des locaux de Jean Jaurès. Donc seront évidemment débattus les différentes possibilités : la possibilité que les locaux Jean Jaurès restent un groupe scolaire mais aussi la possibilité que les locaux puissent accueillir d'autres activités mais toujours à destination du public, ouvert à tous les Pradétans, dans le domaine culturel, associatif, pour les jeunes, pour les seniors, etc… Ce sera discuté en concertation à la rentrée "

 C'était il y a 3 mois. Mme Gomez se voulait rassurante et elle annonçait une "bonne nouvelle" : aucune fermeture de classe à la rentrée 2014 et donc des effectiffs "allégés pour tous les enfants de la commune". On sait ce que cela a donné : une fermeture de classe par l'Education Nationale dès la première semaine de la rentrée. La "bonne nouvelle" n'aura tenu que le temps des grandes vacances ! Maintenant, si nous suivons le raisonnement de l'adjointe déléguée aux affaires scolaires, c'est bien DE TRES MAUVAISES NOUVELLES qui s'annoncent pour les enfants de la commune : ils NE BENEFICIERONT PLUS "d'effectifs allégés" dans toutes les classes et dans toutes les écoles". . . Voilà ce que dit vraiment Madame Gomez à ses concitoyens. Car après cette fermeture de classe, c'est deux, trois, voire quatre fermetures de classes qui vont avoir lieu avec la fermeture annoncée de Jaurès. Puis Mme Gomez annonce la tenue à l'automne d'une commission extra-municipale, et elle insiste beaucoup sur la notion de dialogue : "ensemble", "débattus", "discuté", répétition du terme "concertation" : or, dès la rentrée, cette commission extra-municipale est oubliée, remplacée par l'annonce rétro-active d'une "large concertation" estivale (M. Stassinos dans Var matin du 4 septembre), remplacée par une "commission mixte" annoncée précipitamment il y a quelques jours pour mardi 21 octobre au matin (donc, bien sûr, comme toujours, pendant les vacances scolaires). Mais ce n'est pas tout : Mme Gomez ajoute que dans cette concertation seront "évidemment débattus", parmi les "différentes possibilités", la "possibilité que les locaux Jean Jaurès restent un groupe scolaire".

Alors, Monsieur le maire, écoutez Mme Gomez, que vous avez sollicité pour répondre à M. Fiore, et faites donc ce qui a été annoncé dans le conseil municipal du 20 juin 2014 : faites une vraie concertation, ouverte au débat, à la discussion publique, et qui inclura la possibilité de conserver Jaurès comme groupe scolaire. C'est la moindre des choses que l'on puisse attendre d'un "débat", qui suppose des avis contradictoires, et non pas une liste de propositions interchangeables excluant le mot tabou : école.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire