lundi 21 juillet 2014

Pour un plan de confinement et de contournement au Pradet

Monsieur le Maire du Pradet,

           Depuis votre récente élection, la grande vigilance et l'extrême réactivité dont vous avez fait preuve face aux dangers sanitaires qui nous menacent a permis la fermeture de l'école Jean Jaurès. Ainsi, grâce à votre application rigoureuse du principe de précaution, les élèves, les enseignants et les personnels de ce groupe scolaire ont été sauvés de tout risque de contamination par l'amiante présente dans un préfabriqué vétuste situé dans la cour de cette école.
Nous tenons cependant à vous alerter solennellement du danger potentiel qui menace toujours la ville du Pradet et tous ses habitants. Vous le dites vous-même dans le dernier Pradet mag'  (juin juillet et août 2014) : "La présence de ce bâtiment au sein même de l'école et au contact des enfants présente un danger potentiel, de par la présence d'amiante mais aussi par l'état de vétusté de ces éléments, susceptibles de CONTAMINER L'ENVIRONNEMENT par le vieillissement des matériaux et de leurs assemblages" (c'est nous qui soulignons). Nous vous posons la question : cet "environnement" serait-il selon vous uniquement scolaire ? C'est oublier un peu vite que l'école est au contact de la zone urbaine et que ses murs ne sauraient protéger la ville du péril volatile. C'est oublier aussi que notre beau pays est traversé régulièrement par de puissantes forces venteuses (mistral, vent d'est…) accroissant fortement l'étendue de la zone menacée potentiellement de contamination.
Nous vous proposons donc, connaissant votre volonté farouche d'appliquer coûte que coûte le principe de précaution,  d'organiser le plus vite possible le plan con-con ci-joint : il s'agit d'un plan de confinement et de contournement provisoires divisant la ville en 4 zones de confinement et de contournement activables selon les vents.
 

             En espérant que la rapidité de votre réaction sera égale à celle qui vous a conduit en deux mois à fermer l'école centenaire du Pradet, nous vous adressons nos très provisoires salutations.


On ne la ferme pas





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