mardi 13 décembre 2016

SÉCURITÉ AUX ABORDS DES ÉCOLES (2) : LES PARENTS SONT TROP GOURMANDS !


Dans LE PRADET MAGAZINE de septembre 2016, M. Stassinos affirmait : "Dans les écoles, la rentrée 2016 est marquée par un accroissement des mesures de sécurité aux abords des établissements scolaires" (p.3). Qu'a donc fait notre maire pour lutter contre la menace terroriste devant les écoles? Il a décrété l'état d'URGENCE PATISSIERE : l'interdiction des ventes de gâteaux, pour éviter les attroupements de parents trop gourmands. Une mesure d'une grande efficacité : tout le monde sait que les parents se déplacent en meute deux fois par jour jusqu'aux écoles pour s'empiffrer de confiseries ! Ce problème réglé, notre censeur municipal en chef, grand pourvoyeur d'arrêtés d'interdiction et de fermeture, a refusé de prendre la seule décision efficace pour échelonner les entrées et sorties et favoriser la fluidité : LA GRATUITÉ DU PÉRISCOLAIRE. Demandée par les représentants des parents d'élèves des écoles primaires Sandro, la mesure ne sera pas mise en place. Dans un courrier datant du 20 septembre 2016, Mme Gomez, adjointe à l'éducation, a complètement ignoré cette demande, et a clairement signifié aux parents d'aller se faire voir ailleurs en leur proposant d'installer les ventes à l'Espace des Arts. Et pourquoi pas à la Diligence aussi ? Enfin, lors du conseil d'école de l'élémentaire Sandro, le 18 octobre 2016, Mme Gomez encore, sollicitée à nouveau sur cette question du périscolaire gratuit, a opposé une fin de non recevoir, avec un raisonnement d'une logique imparable : "Il est impossible de ne pas faire payer les parents puisqu'il faut payer le soir l'ODEL et le matin les agents de la mairie". Sic ! Et oui, quand il faut payer, il faut payer, et ceux qui doivent payer payeront. Mais euh… et la gratuité du service public dans tout ça ?
Un lointain souvenir.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire