Dans la dernière livraison de son Pradet Mag, le maire du Pradet accuse
les riverains du futur pôle culturel et les « détracteurs » du projet
d’avoir, « au nom de divergences d’opinion », commis des actes «
criminels » en sabotant la grue du chantier. Furieux, il les désigne
publiquement comme auteurs de ces actes avant même d’attendre les suites
de la plainte qu’il dit avoir déposée. ONLFP a le regret de devoir lui
rappeler une fois de plus que
l’allégation ou l’imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou
à la considération d’une personne ou d’un groupe de personnes auquel le
fait est imputé s’appelle une diffamation publique et qu’elle est
passible d’une amende de 12 000 €. Ses affirmations, formulées dans une
publication municipale dont il est le responsable et qui est payée en
partie par les impôts de ceux qu’il accuse, révèlent son incapacité à
accepter la démocratie et son mépris pour les Pradétans qui ne partagent
pas ses obsessions politiciennes. Dans ces circonstances et dans sa
grande sagesse le législateur a prévu la possibilité pour la juridiction
saisie de prescrire que le condamné devra accomplir un stage de
citoyenneté, tendant « à l'apprentissage des valeurs de la République et
des devoirs du citoyen » (article 131 - 5 – 1 du code pénal). On
conseille également un rattrapage en orthographe : le mot tort s’écrit
avec un t et non avec un d.
Elève Stassinos, il ne faut pas fermer les écoles.
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