Ce matin, nous étions donc devant l'école Jean Jaurès pour dire combien
cet établissement public, inauguré par Georges Clémenceau en 1906 et
fermé par Hervé Stassinos en 2014, est encore vivant dans notre mémoire,
celle du Pradet et de ses habitants. Nous n'oublions pas que dans ces
lieux vides, à l'intérieur de ces murs qui se délabrent depuis bientôt
trois ans, il y avait des enfants qui étudiaient, jouaient, des adultes
qui travaillaient à la transmission du
savoir. C'est un coin de vie qui a été volé à la commune, un endroit où
toutes les générations pouvaient se reconnaître, un bien commun. Un peu
de l'âme du Pradet est parti, à coup de petits calculs mesquins et
mensongers d'une municipalité irrespectueuse de l'histoire, du
patrimoine et de l'identité de notre ville. Cela aussi nous le gardons à
l'esprit bien vivant, de même que notre capacité à résister et à nous
indigner.
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