Responsable d'un règlement des cantines
discriminatoire à l'encontre des enfants de chômeur(s), Hervé Stassinos,
maire du Pradet, a été rappelé à l'ordre le 22 décembre 2016 par le
législateur. Ce dernier, dans la loi Egalité et Citoyenneté, dispose de
façon très claire : "L’INSCRIPTION A LA CANTINE DES ECOLES PRIMAIRES,
LORSQUE CE SERVICE EXISTE, EST UN DROIT POUR TOUS LES ENFANTS
SCOLARISÉS. IL NE PEUT ETRE ÉTABLI AUCUNE DISCRIMINATION SELON LEUR
SITUATION OU CELLE DE LEUR FAMILLE" (Art. L. 131-13. du code de l'éducation).
Deux mois plus tard, le maire du Pradet continue d'ignorer la loi, lui
qui est pourtant chargé de la faire respecter dans sa commune. Fuyant
ses responsabilités, il a décliné une demande de rendez-vous conjointe
des parents d'élèves des 4 écoles du Pradet (Maternelles et
Elémentaires).
Présumé coupable de discrimination, il continue donc
aussi de risquer cinq ans d'emprisonnement et 75000 euros d'amende
(article 432-7 du code pénal). Mais peut-être veut-il marcher sur les
traces glorieuses de son candidat à la présidentielle, François Fillon,
desperado présumé coupable de détournements de biens publics passibles
de dix ans d'emprisonnement et d'une amende de 1 000 000 euros (Article
432-15 du code pénal) ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire