M. Stassinos aurait-il oublié l'étymologie de "Pradet" — "Petit près" — lui qui annonçait vouloir en retrouver l'âme ?
Après avoir fermé une école publique et sa cantine, supprimé un bus et
un emploi de chauffeur, mis fin au Summer live, éliminé les "Temps
d'activités périscolaires" et les avoir remplacé par une garderie
payante, déplacé les naturistes dans un bout de plage inconfortable,
interdit les ventes de gâteaux par les
parents d'élèves devant les écoles, supprimé la participation aux frais
de transports de tous les collégiens pradétans, pratiqué une
discrimination illégale à l'encontre des enfants de chômeurs dans toutes
les cantines scolaires du Pradet (…), voilà que M. Stassinos s'attaque
aux fruits et légumes de sa commune !
Son projet de parc de
loisirs supprime 2,4 hectares de terres agricoles déjà aménagées,
bénéficiant de l'infrastructure installée par l'ancienne association,
alimentée par le canal du midi. Le pire dans cette histoire, c'est qu'on
apprend dans Var Matin que pour ce projet la mairie a été "sollicitée
par un privé" cet été !
M. Stassinos oublie de dire qu'il a aussi
été sollicité par des Pradétans soucieux de valoriser ce patrimoine pour
les transformer en jardins partagés ; et il oublie surtout qu'il y a
sur la commune des agriculteurs qui seraient à même de reprendre ces
terres pour assurer une production locale de fruits et légumes.
Une
solution simple, naturelle, respectueuse de l'environnement, de
l'histoire et de l'économie locale… Une solution de bon sens qui semble
échapper à notre édile, trop occupé à foncer et à piétiner les trésors
de sa commune…
M. Stassinos sera-t-il l'Attila du Petit près ?
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