jeudi 6 juillet 2017

Force reste à la loi : LES ENFANTS DE CHOMEURS NE SONT PLUS INTERDITS DE CANTINE AU PRADET


Monsieur le maire du Pradet s’est enfin mis en conformité avec les principes généraux du droit français. Le paragraphe discriminatoire à l’encontre des enfants de chômeur(s) ne figure plus sur le règlement des cantines du Pradet récemment communiqué aux parents avec les documents d’inscription aux services périscolaires. Nous le félicitons vivement d’être enfin sorti de l’illégalité (même s’il le fait en catimini car il ne daigne pas, lui qui est si prompt à se parer des plumes du paon politique, signaler explicitement cette modification à ceux qui pourraient croire que l’ancien règlement est toujours en vigueur).
Mais vous exagérez quand même Monsieur Stassinos. Cela faisait des mois que ONLFP vous alertait sur l’illégalité de ce règlement et sur les sanctions pénales encourues en cas de discrimination commise par un agent public ! Et vous réagissez maintenant, uniquement parce que vous y êtes contraint et forcé. Vous auriez mieux fait de suivre nos conseils sur le moment plutôt que de vous obstiner dans vos idées fausses pour, en définitive, être obligé de nous donner raison. Au bout de trois ans de mandat on a vraiment l’impression que vous n’avez rien appris, non seulement en matière de droits de l’Homme mais aussi de finances publiques, d’urbanisme, de tenue du conseil municipal, etc. Alors, encore un conseil d’ONLFP : il est grand temps que vous suiviez une formation dans un organisme spécialisé comme la loi le prévoit dans votre cas (article L 2123-12 du code général des collectivités territoriales : « les membres du conseil municipal ont droit à une formation adaptée à leur fonctions »). Chaque parti politique a le sien, ce qui lui permet de disposer des fonds prévus en la matière (d‘une façon d’ailleurs souvent épinglée par le Canard enchaîné). Vous resterez dans votre « famille » à l’Association nationale de la démocratie locale, « organisme de formation des élus de la Droite et du Centre ». C’est gratuit pour vous, tout est payé : « les frais de déplacement, de séjour et d'enseignement donnent droit à remboursement. Les pertes de revenu subies par l'élu … sont compensées par la commune » (article L2123-14 du CGCT). Les contribuables doivent donc mettre la main au portemonnaie. Mais au Pradet ils aimeront mieux ça que de devoir continuer à subir votre incurie. Vous avez déjà suivi une formation pour élus ? Persévérez, vous avez droit à trois semaines en tout. Elles sont faites ? L’affaire est désespérée. Les Pradétans vous remercieront en 2020.


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